Sensibilisons au harcèlement scolaire

Sensibilisons au harcèlement scolaire

🚨 𝗡𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝗺𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁𝘀 🚨

𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 nous ne devons pas parler de harcèlement uniquement lors de la journée mondiale de lutte contre ce fléau

𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 Beaucoup de parents et d’adultes se disent encore « il faut que jeunesse se passe »…

𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 la réalité de l’harcèlement scolaire est bien plus sombre,

J’ai décidé de vous partager quelques vidéos et visuels durant plusieurs jours pour sensibiliser au harcèlement scolaire et ses conséquences désastreuses.



Chaque jour, des enfants sont exposés à des agressions incessantes :

à la cantine, dans les couloirs, dans les cours de récréation, sur WhatsApp et autres réseaux sociaux.

Ce harcèlement ne s’arrête pas à la grille de l’école ; il les poursuit jusque dans leur quotidien.

Une campagne de sensibilisation rappelle un message essentiel : ne minimisons pas. Les mots d’enfants et d’adolescents, en apparence anodins, cachent parfois une détresse immense. La différence de perception entre adultes et jeunes est un enjeu crucial.

Pistes d’actions

🔹Parler

En tant que parents, enseignants, citoyens, nous devons changer notre regard et notre écoute.

Parlons-en avec nos enfants avant qu’ils ne soient victimes ou harceleurs.

Utilisons les supports de sensibilisation disponibles : vidéos, ateliers interactifs, discussions en classe ou en famille. Ce sont des outils concrets pour aborder ce fléau et encourager un climat de respect et d’écoute.

🔹 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗱𝘂𝗹𝘁𝗲𝘀 :

Enseignants, personnel scolaire, parents… chacun a un rôle à jouer pour repérer les signes, écouter, et réagir de manière appropriée. C’est en formant et en sensibilisant les adultes que l’on pourra identifier et enrayer plus efficacement ces situations.


🔹 𝗔𝗽𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲́𝘁𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 :

Dès le plus jeune âge, enseigner aux élèves l’empathie, la communication positive, et la gestion de conflits peut transformer le climat scolaire. En les aidant à développer ces compétences, on construit une communauté d’entraide où chacun se sent responsable et soutenu.


🔹 𝗘𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗯𝗶𝗲𝗻𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 :

Dans cette lutte contre le harcèlement, chaque élève doit savoir qu’il peut parler, qu’il sera écouté et aidé. Créer un environnement de bienveillance et de respect au sein des écoles est un engagement collectif.

Cette campagne de sensibilisation, proposée par le ministère de l’Éducation, est là pour nous rappeler que les souffrances des enfants ne doivent pas être ignorées. Engageons-nous à les écouter, à les comprendre et à ne plus jamais minimiser ce qu’ils vivent.

Un mot d’ordre : 𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲𝗿, 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲, 𝗮𝗴𝗶𝗿.

𝐕𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐫𝐚𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬, 𝐏𝐨̂𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐱𝐩𝐨 𝐚̀ 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐫

Sensibiliser les personnes aux violences faites contre les femmes est crucial et l’association 𝑬𝑪𝑽𝑻 « 𝑬𝒍𝒖-𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒐𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆𝒔 » expose actuellement des affiches très « parlantes » sur ce sujet dans les locaux de la cité judiciaire de Nancy (salle des pas perdus) jusqu’au 8 janvier 2024.

De telles actions permettent de créer une conscience collective sur l’ampleur du problème, favorisant ainsi une compréhension partagée.

La sensibilisation peut contribuer à prévenir les violences en informant les individus sur les signes précurseurs et en encourageant l’intervention précoce, conduire à une meilleure compréhension des victimes, et surtout à changer les attitudes et les mentalités envers les violences basées sur le genre.

L’association ECVT a pour objectif de travailler avec les élus et les collectivités territoriales pour favoriser la mise en place de politiques et de lois visant à lutter contre les violences faites aux femmes.

Nous vous partageons quelques photos de cette expo et vous invitons à aller la découvrir.

🆕 Nous en profitons pour vous annoncer que suite à un décret paru le 23 novembre dernier, à compter du 1er janvier 2024 doivent être créer des pôles spécialisés dans la lutte contre les violences intrafamiliales au sein des tribunaux judiciaires et cours d’appel.

Des magistrats seront désignés coordonnateurs référents au sein de ces pôles et les acteurs juridictionnels travailleront en partenariat avec d’autres acteurs exterieurs au sein d’un comité de pilotage, comme des représentants de l’administration pénitentiaire ou de la protection judiciaire de la jeunesse ; des services de l’État ; des collectivités territoriales ; le bâtonnier de l’ordre des avocats du ressort ou son représentant, le président de la chambre départementale des commissaires de justice ou son représentant, le président de la chambre départementale des notaires ou son représentant ; des représentants d’associations dont l’activité est en lien avec la lutte contre les violences intrafamiliales. Les objectifs sont notamment de définir des actions coordonnées, de piloter la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des dispositifs de lutte contre ces violences intrafamiliales.

La sensibilisation favorise l’ouverture du dialogue sur les questions de genre, de pouvoir et de respect, créant ainsi des sociétés plus égalitaires.

En sensibilisant efficacement, nous contribuons à la création d’une société plus éclairée, inclusive et résolue à éradiquer les violences.

𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐞́𝐜𝐫𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱?

Si les réseaux sociaux offrent une plateforme pour l’expression libre, il est essentiel de respecter les lois, les règles de la plateforme et les droits des autres utilisateurs.

Voici quelques points à considérer :

➡ 𝑳𝒐𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒗𝒊𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 : La liberté a certaines limites comme l’interdiction de contenu diffamatoire, obscène, menaçant, haineux, raciste…
➡𝑹𝒆̀𝒈𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒕𝒆𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 : Chaque réseau social a ses propres conditions d’utilisation et politiques de contenu. Enfreindre ces règles peut entraîner la suppression de votre contenu, la suspension de votre compte, voire des actions légales.
➡𝑹𝒆𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒆́𝒆 : Il est important de respecter la vie privée des autres. Ne publiez aucune information personnelle sans le consentement de l’intéressé, et soyez conscient des conséquences de la diffusion de photos ou de vidéos de tiers.
➡𝑪𝒚𝒃𝒆𝒓𝒉𝒂𝒓𝒄𝒆̀𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 : L’intimidation en ligne, le harcèlement et la diffusion de discours de haine sont inacceptables.
➡𝑷𝒓𝒐𝒑𝒓𝒊𝒆́𝒕𝒆́ 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 : Évitez de violer les droits d’auteur, de marque déposée ou d’autres droits de propriété intellectuelle en partageant du contenu sans autorisation.
➡𝑫𝒆́𝒔𝒊𝒏𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 : Partager délibérément de fausses informations peut avoir des conséquences graves. Soyez conscient de la véracité de ce que vous partagez et contribuez à promouvoir des informations exactes.

Je vous propose quelques infos complémentaires sur ce sujet en visuel.

L’utilisation responsable des réseaux sociaux contribue à créer un environnement en ligne plus sain et respectueux.

Soyons tous responsables! Et rappellons nous l’adage  » 𝑳𝒂 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒖𝒏𝒔 𝒔’𝒂𝒓𝒓𝒆̂𝒕𝒆 𝒍𝒂̀ 𝒐𝒖̀ 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 »

𝗣𝗿𝗲𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗼𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 🛑

𝗣𝗿𝗲𝗻𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗼𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 🛑



💝Parce qu’Une femme sur trois sera victime de violences sexuelles et physiques au cours de sa vie,
💝Parce que les violences sont physiques, sexuelles, psychologiques, économiques, administratives
💝Parce que les victimes doivent être entendues, soutenues, accompagnées et protégées, nombreux professionnels sont à leurs côtés : associations de défense des victimes, avocats, magistrats, policiers et gendarmes, médecins, psychologues, consultants en psychologie positive, en EFT, en EMDR…
💝Parce que des dispositifs existent : téléphone grave danger, bracelet anti rapprochement, ordonnance de protection, interdiction d’entrer en contact,
💝Parce que la parole doit être libérée et l’accès à la Justice facilitée
💝Parce qu’il faut multiplier les actions de prévention en amont et en aval des auteurs de violences
💝Parce qu’il faut soutenir la formation pluridisciplinaire des professionnels qui accueillent et accompagnent les victimes
💝Parce que l’avocat est un maillon essentiel de la protection des victimes

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ce 25 novembre et des 16 jours d’action, je soutiens la lutte contre les violences faites aux femmes avec ONU Femmes France

Parler c’est bien, agir c’est mieux…
Alors, Mesdames, je vous suggère des actions à mener, faciles à mettre en œuvre :


🤼‍♀️ Testez un stage de self-défense, embarquez une copine avec vous, ce sera un moment de partage, de défoulement et un véritable booster de confiance!
Nul besoin d’être grande, forte et bodybuildée; soyez vous même et venez découvrir que votre corps est un super allié pour se défendre contre une agression par des mouvements faciles.
À Nancy, vous pouvez tester les stages de self défense féminin proposés par  Patrick Petitjean / Team PPJ (page fb) – prochaine session ce dimanche matin 26/11

😱 Si quelqu’un vous accoste et se montre tactile avec vous contre votre gré, voire agressif, exprimez clairement votre refus et même criez le!
Osez hurler face a l’agresseur (si vous y parvenez, car parfois, la sidération s’impose à vous et il ne faut pas culpabiliser, ce blocage est un mécanisme de défense de votre cerveau).
Vos cris devraient stopper l’agresseur, le dissuader et attirer l’attention des autres personnes

🤝Téléchargez l’application THE SORORITY qui permet l’entraide grâce à une communauté de femmes bienveillantes. Sentez-vous en sécurité où que vous soyez.

𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑒̂𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑠!

La liberté d’expression – Peut-on tout écrire sur les réseaux sociaux?

Principe : la liberté d’expression

La liberté d’expression est protégée notamment :

  • par l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, adoptée le 24 août 1789,

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. »

  • par l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales signée le l4 novembre 1950
  • « 1. Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.
  • 2. L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire. »

La liberté d’expression sur internet

La liberté d’expression va de pair avec la liberté d’opinion, la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation. chacun a le droit d’exprimer sa pensée, ses idées, ses croyances, et chacun a le droit d’être informé et de pouvoir diffuser des informations.

Cette liberté d’expression s’exerce bien évidemment sur internet et notamment via les réseaux sociaux.

La liberté d’expression et d’opinion peut, en effet, s’exercer sur tout support de communication.

Il est notamment prévu que « la communication au public par voie électronique est libre » dans la loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004.

Les limites à la liberté d’expression

Si la liberté d’expression est un principe fondamental des sociétés démocratiques, elle ne peut cependant pas s’exercer sans limites.

Les limites sont notamment posées par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et par le code pénal.

Dans la sphère publique, et notamment sur internet, si l’internaute est libre de penser ce qu’il souhaite et de publier ses pensées, il ne doit pas porter atteinte aux autres.

S’il est aisé de publier et de commenter sur les réseaux sociaux, la responsabilité de l’auteur peut être engagée pénalement et civilement si les propos portent atteinte à des tiers.

En cas d’atteinte

Soyez vigilant lorsque vous rédigez vos contenus ou lorsque vous relayez des informations.

Si certaines publications entrent dans le champ des infractions pénales et vous portent préjudice, il vous est conseillé de:

  • conserver les preuves des publications, notamment par captures d’écrans
  • signaler les contenus malveillants auprès des plateformes sur lesquelles ils sont publiés
  • signaler les contenus sur le portail Pharos du Ministère de l’Intèrieur:

https://www.internet-signalement.gouv.fr/PharosS1/

  • déposer plainte et consulter un avocat (attention à certains délais de prescription très courts)
  • solliciter le déférencement de contenus sur les moteurs de recherche

Harcèlement scolaire

CABINITIO Avocats vous propose des informations sur le #harcélement#scolaire, un sujet malheureusement d’actualité après le suicide récent de la jeune Lindsay, seulement âgée de 13 ans.

Il est indispensable que équipes pédagogiques, parents et enfants soient sensibilisés au sujet pour éviter de tels drames et souffrances.

Le harcèlement scolaire peut être défini comme un comportement répétitif, intentionnel et agressif, exercé par un élève ou un groupe d’élèves envers un autre élève. Cette violence exercée au sein de l’école peut être verbale, physique ou psychologique.

Malheureusement, cette violence continue fréquemment en dehors de l’école, via les réseaux sociaux.

Le cadre légal

Article L.511-3-1 du Code de l’éducation :

Aucun élève ne doit subir, de la part d’autres élèves, des faits de harcèlement ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions d’apprentissage susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité ou d’altérer sa santé physique ou mentale.

Article 222-33-2-2 Code pénal:

Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ont entraîné aucune incapacité de travail.

Les peines encourues sont supérieures lorsque les faits sont commis avec circonstances aggravantes, notamment lorsque le harcèlement est commis à l’encontre d’un mineur de 15 ans.

Prévenir le harcèlement scolaire

La prévention du harcèlement scolaire est indispensable, elle permet de bénéficier d’un environnement scolaire plus sûr et bienveillant.

Prévenir passe notamment par :

  • l’éducation et la sensibilisation des élèves
  • la formation des enseignants
  • la collaboration avec les parents
  • un climat scolaire positif avec une communication renforcée, non violente
  • un cadre sécurisé pour les élèves

En mettant en place ds mesures comme apprendre le respect de l’autre, des rencontres parents-école, des jeux de rôle en classe, des espaces de paroles régulés par les adultes, les écoles peuvent jouer un rôle essentiel dans la prévention du harcèlement scolaire et la création d’un environnement sûr et inclusif pour tous les élèves.

Comment réagir face au harcèlement scolaire?

  • Ecouter : si un enfant victime se confie, il faut d’abord l’écouter, sans jugement,
  • Consulter un médecin ou psychologue; d’une part, pour obtenir une aide médicale et psychologique, et d’autre part, pour faire constater les éventuelles séquelles physiques et morales de l’enfant
  • Alerter l’enseignant ou le directeur d’établissement pour qu’il soit informé des faits et de la souffrance de l’enfant et lui permettre de résoudre le cas et de prévenir le Procureur de la république au besoin
  • Contacter les numéros d’écoute et de conseil gratuits : 30 20 ou 30 18 (pour le cyberharcèlement)

Pour engager une procédure pénale ou bénéficier d’un accompagnement juridique:

  • Signaler et déposer plainte auprès des services de police ou de gendarmerie les plus proches ou via les plateformes dédies :
    • pour les contenus illicites sur internet : www.internet-signalement.gouv.fr
    • pour signaler un harcèlement sexuel ou sexiste : https://www.service-public.fr.qualif.ext.dila.fr/cmi2
  • Solliciter l’aide d’un avocat pour vous accompagner dans le cadre d’une médiation, une procédure pénale ou civile
    • L’Ordre des Avocats propose un numéro vert d’aide aux victimes accessible gratuitement 08.05.69.15.16.
    • Notre cabinet est joignable au 03.57.29.13.61. ou par email à contact@cabinitio-avocats.fr

Les annonces du Gouvernement pour la rentrée 2023

  • Etendre le programme pHARe plan de prévention du harcèlement à destination des écoles et des établissements
  • Systématiser la communication des numéros d’urgence 3018 et 3020 ;
  • Former tous les personnels à la lutte contre le harcèlement scolaire ;
  • Prévenir ou résoudre les situations les plus complexes, notamment dans le premier degré.
  • une campagne de sensibilisation en vidéo
  • développement des élèves ambassadeurs formés au repérage des situations de harcèlement, capables d’agir en lanceur d’alertes et éviter ainsi de laisser les élèves victimes isolés.
  • 380 référents harcèlement sont également répartis sur tout le territoire pour traiter les situations de harcèlement signalées, grâce la plateforme du 3020, au 3018 ou aux autres canaux de signalements. Ils sont des interlocuteurs privilégiés des familles qu’ils accompagnent jusqu’à la résolution des situations.